Exonération pour réinvestissement dans le logement habituel

Exonération pour réinvestissement dans le logement habituel

La consultation pose la question de l’application de l’exonération pour réinvestissement de la totalité du gain en capital obtenu lors de la vente d’un logement.

Le gain en capital obtenu pour la vente d’un logement habituel est exonéré pour le réinvestissement dans un nouveau logement habituel. Au cas où le montant du réinvestissement est inférieur à celui obtenu pour la vente, il ne sera exclu de l’impôt que la partie proportionnelle du gain effectivement investi.

Le délai pour bénéficier de cette exonération est de 2 ans depuis la vente du logement habituel.

Au cas où l’une ou l’autre de ces conditions pour bénéficier de l’exonération ne sont respectées, le contribuable doit imputer la partie du gain non exonéré à l’année de l’obtention.

 


Modification dans l’impôt sur les sociétés de la réduction des revenus découlant de certains actifs incorporels

Modification dans l’impôt sur les sociétés de la réduction des revenus découlant de certains actifs incorporels

À compter des périodes initiées à partir du 1-1-2018. La modification vise trois domaines:

  • Le know how et les plans sont éliminés de la liste d’actifs susceptibles pour l’application, et en revanche les modèles d’utilité, certificats complémentaires de protection de médicaments et de produits phytosanitaires et software avancé découlant d’activités de I+D y sont inclus.
  • Cette réduction pourra être appliquée aux revenus négatifs, si au cours des périodes fiscales antérieures la réduction a été appliquée à des revenus positifs ayant été obtenus au cours de ces périodes.
  • Le régime transitoire applicable aux actifs incorporels disponibles avant le 1 juillet 2016 est modifié.

Déduction TVA sur véhicules affectés à l’activité

Déduction TVA sur véhicules affectés à l’activité

Le Tribunal Supremo a tranché en faveur du contribuable, en lui reconnaissant le droit à la déduction de 100% de la TVA supportée lors de l’acquisition des véhicules, puisqu’il considère que le contribuable avait prouvé suffisamment le degré d’affectation des véhicules à l’activité économique.

Les preuves apportées par le contribuable étaient la liste des factures reçues, l’assurance du véhicule, les trajets des voyages avec les kilomètres parcourus, les travailleurs qui les avaient conduit ainsi que le plan et photographies du parking du local de l’entité dans lequel les voitures étaient garées lorsqu’elles n’étaient pas utilisées.


Amortissement des parts propres acquises en dessous de leur valeur nominale

Amortissement des parts propres acquises en dessous de leur valeur nominale

La DGRN, lors d’une décision récente, a établi qu’au regard des parts propres acquises par une SL pour un prix inférieur à leur valeur nominale, dans le cadre de la postérieure réduction de capital pour les amortir, il y a lieu, en tant que mécanisme de protection des créanciers, soit à constituer une réserve volontaire, soit à constituer une réserve obligatoire, soit que la réduction soit effectuée par des pertes.

En ce qui concerne la comptabilité, le Plan Général de Comptabilité établit que la différence entre le montant d’acquisition des parts et leur valeur nominale débité ou crédité, selon le cas, un compte du sous-groupe 111 » (réserves et autres instruments de capitaux propres).

 

 


Acte authentique de rectification conférée par un mandataire autorisé par l’Assemblée générale

Acte authentique de rectification conférée par un mandataire autorisé par l’Assemblée générale  

La DGRN a confirmé la qualification négative d’un acte authentique de dissolution et liquidation d’une société qui avait été corrigée par un autre acte authentique conféré par un mandataire autorisé par l’Assemblée générale au sein de laquelle ladite dissolution et liquidation avaient été approuvés.

Le liquidateur avait été autorisé par l’assemblée générale pour donner procuration à d’autres personnes pour dresser l’acte authentique des accords et même pour les corriger, mais comme dit la DGRN cela ne peut pas être considéré comme étant une procuration en tant que telle puisque l’Assemblée générale ne peut pas donner des procurations, et dès lors c’est le liquidateur qui aurait dû donner procuration par un acte authentique séparé.

 


Propiété Horizontale: Modification de l’utilisation d’un local commercial

Propiété Horizontale: Modification de l’utilisation d’un local commercial

Dans un arrêt récent, la Cour Suprême a cassé et annulé les décisions de première instance et appel et a tranché que la simple description sur le titre constitutif d’un local commercial faisant l’objet de la procédure judiciaire comme étant un bureau n’empêche pas le changement d’utilisation vers une autre activité, en l’occurrence une brasserie.

L’efficacité d’une interdiction de cette nature exige une stipulation claire et précise sur le titre constitutif de l’immeuble en propriété horizontale, ce qui n’était pas le cas dans l’affaire tranchée par la Haute Cour.

 


Condamnation à la distribution des dividendes

Condamnation à la distribution des dividendes

L’Audiencia Provinciale de Madrid émet un arrêt de nouveau qui outre le fait d’annuler un accord d’affectation des résultats condamne la société défendeur à distribuer les dividendes.

Dans ce cas, l’associé majoritaire (52%) avait accordé que les bénéfices de la société soient affectés en réserves, et ce malgré que ces réserves étaient déjà assez larges. Aussi, il fût observé que la société, dans laquelle était aussi administrateur, les utilisait pour des bénéfices particuliers avec d’autres sociétés dans lesquelles détenait des parts.

Par conséquent, l’Audiencia a tranché qu’il y a abus de droit dans la décision d’affectation du résultat de l’exercice et, outre la déclaration de nullité, condamne la société à distribuer tout le bénéfice obtenu entre les associés.

 


Responsabilité solidaire et suspension

Responsabilité solidaire et suspension

La suspension de la procédure de recouvrement demandée et obtenue, ayant constitué garantie au préalable, par l’un des responsables solidaires ne peut pas avoir d’impact sur la procédure de recouvrement entamée contre les autres responsables des dettes qui ont fait l’objet de la demande de suspension précitée.

L’administration pourra exiger la garantie à tous et à chacun des successeurs, et dès lors le manque de paiement pendant la période volontaire de l’un des responsables, malgré la garantie offerte par d’autres, n’empêchera pas la possibilité d’émettre un ordre de recouvrement.

 


Dépôt des comptes sans rapport du commissaire aux comptes demandé par la minorité

Dépôt des comptes sans rapport du commissaire aux comptes demandé par la minorité

Le préposé au registre rejette le dépôt des comptes d’une société sans le rapport du commissaire aux comptes, compte tenu du fait que le dossier de nomination du commissaire aux comptes à la demande de la minorité est en cours de procédure. Concrètement, il faut attendre l’acceptation du troisième commissaire aux comptes pour avoir échoué les deux premières « options » en raison de plusieurs événements.

La décision est contestée en arguant que le commissaire aux comptes n’est pas encore inscrit et la procédure de nomination termina après l’approbation des comptes annuels et en outre après le délai imposé par la loi pour cette approbation.

La DGRN a confirmé la décision en rappelant et répétant sa doctrine laquelle, en résumé, impose le rapport du commissaire aux comptes pour le dépôt des comptes s’il a été demandé par la minorité, et ce même si la société n’est pas obligée à faire l’objet d’un audit. Dès lors, il ne peut pas y avoir de dépôt des comptes d’une société sans le rapport du commissaire aux comptes lorsque ce rapport a été demandé par la minorité indépendamment des possible contingences ou des retards dans le dossier de nomination du commissaire aux comptes.

 


Le bailleur est obligé d’effectuer les travaux nécessaires pour rendre habitable le logement loué

Le bailleur est obligé d’effectuer les travaux nécessaires pour rendre habitable le logement loué

Le Tribunal Supremo a annulé un arrêt de la Cour d’appel pour violation des règles de procédure et confirme littéralement : « le bailleur est obligé d’effectuer les travaux qui s’avèrent nécessaires pour rendre habitable le logement, dont la réaffirmation n’est pas nécessaire compte tenu du caractère fondamental et incontestable de l’obligation précitée. »